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We Love Green 2016 : des concerts fous, un public mou et trois tonnes de boue

C’est un week-end complet à se baigner dans la boue, sans le côté Thalasso cool du truc. Mais c’est aussi rencontrer des gens particulièrement étranges et surtout en prendre plein la tronche musicalement parlant. On vous raconte We Love Green 2016 en sons, textes et vidéos. Vous êtes prêts ?

JOUR 1 : ALERTE, ON A PERDU LA BONNE AMBIANCE !

Vous vous souvenez de la couleur du ciel quand il fait beau ? Moi non plus, comme tous les autres parisiens qui croulent sous la pluie depuis 2 semaines. Mine de rien, ça mine le moral (oh-oh). Le public traîne déjà la patte, si en plus il le fait dans la boue… C’est avec ces conditions un peu nulles – n’ayons pas peur des mots – que le We Love Green a dû composer ce premier jour du samedi 4 juin.

Revenons aux grilles extérieures : devant nous 20 personnes, derrière nous au moins deux heures de queue. Oui, on a doublé tout le monde, pas très sympa. Une fille à peine majeure gît à nos pieds, la tête dans la boue. “Ça va, elle est juste très fatiguée” me sortent ses copains. Ça vous dit, on redéfinit le terme “fatiguée” ensemble, les jeunes ?

Quand tu perds ta lentille dans un champ de boue..

Au même moment, des plaintes s’élèvent dans l’air : les gens en ont marre d’attendre comme des veaux devant la porte.

Finalement, la grille s’ouvre et on découvre le site. De la boue à droite, de la boue à gauche, de la boue partout. Et éventuellement, un peu de foin pour éponger le tout. Seule la clairière et sa grande étendue d’herbe donne envie, on s’y dirige directement pour voir FKJ.

Un exemple de ce qu’il ne faut pas faire dans la boue.

FKJ, un public pas à la hauteur

Il y a déjà du monde devant la scène lorsque l’on prend nos quartiers à la clairière. Pourtant, l’ambiance est au plus bas. Alors que les basses et les beats muy sensual de FKJ s’emparent de la scène, les gens ont les pieds collés au sol (au sens propre comme au figuré) et peu se mettent à danser. Et pourtant, il y a de quoi avec un live pareil. Les tubes groovy s’enchaînent et finalement, même s’il ne danse toujours pas, le public finit par se dérider très très légèrement. FKJ entame son avant-dernier morceau et le soleil fait une percée sur la scène. Il est très vite acclamé par des parisiens dépressifs, en manque total de vitamine D.

Girl band, on nous avait menti !

 

“C’est un groupe de fille, c’est de la pop tranquille.” Il nous a vraiment bien eu, ce fourbe de Jean-Paul Tarte. On pensait voir de la pop nunuche et on prend un sacré coup de pieds aux fesses, administré par quatre irlandais à mèches et leurs guitares hurlantes.

 

Les premières notes saccadés, brutales, prennent de court. Un petit moment de stupéfaction est nécessaire avant de se laisser prendre par le rock furieux de Girl Band, qui cogne dur sur les tympans et se répercute dans tes tripes. Un rock qui se crache, à coups de glottes et de riffs bien gras. Clairement, la musique de Girl Band ne fait pas dans la dentelle, mais il est parfois agréable de se laisser aller à nos instincts primaires (ci-dessous, un moment thug.) Qu’est ce qu’on rigole au #WLG2016 tome 2.

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