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Solidays pluvieux, Solidays heureux

Voilà quelques jours déjà que Solidays a clos ses portes. Le temps de digérer tous ces concerts, ces sandwichs, cette pluie et cette énorme affluence de monde pour vous raconter ça au mieux. L’idée est plutôt de vous raconter un top des artistes que l’ensemble de mes aventures sur les 3 jours de festival comme il est coutume ici. L’idée surtout de ne pas perdre de temps à raconter la nullité de certains artistes et de garder que le meilleur. Alors c’est parti pour les moments forts de ce Solidays 2014, et en musique svp.

16 ans déjà que Solidays régale des festivaliers de plus en plus nombreux avec le “meilleur” des musiques actuelles. Un festival fort en festivité et surtout en solidarité ! 16 ans que cette simple idée de réunir le plus du monde autour d’artistes en tout genre pour récolter des fonds à Solidarité Sida grandit pour faire de Solidays le 2ème festival de France désormais, derrière les Vieilles Charrues. Cette année, un nouveau record malgré la pluie, 175 000 personnes se sont réunis pour la bonne cause et surtout pour profiter des concerts de Fauve, Franz Ferdinand, FFF, -M-, Rodrigo y Gabriela, Vitalic, Woodkid, Yuksek, De La Soul ou encore Skip The Use en tête d’affiche. Une programmation toujours aussi impressionnante pour le meilleur de la scène populaire du moment.

James Vincent McMorrow et Breton pour le meilleur départ possible

James Vincent McMorrow a été la valeur sûre de ce début d’année avec l’album Post Tropical. Forcément, mon arrivée au Solidays était calée sur l’entrée en piste du chanteur folk irlandais. Alors que quelques dernières gouttes de petite pluie finissent de tomber, c’est abrité sous la bâche d’un Domino plein à craquer que démarre son concert. Entre rayons lumineux et ciel gris, sa musique est en diapason avec la météo. Sa voix haute perchée et son groupe tout en puissance embarquent et chauffent convenablement les oreilles. Une météo instable pour des émotions vives. Aussi à l’aise à la guitare qu’au piano, James Vincent McMorrow illumine les premiers festivaliers qui ont eu bien raison d’arriver à l’heure. Un plaisir partagé. Douce, sincère, poétique, cette folk réchauffe, rassure, envoûte, invite à la tranquillité. Des chansons magnifiées sur scène grâce à un charisme qui a mis en émoi aussi bien les filles que les vrais bonhommes fragiles. Pas mieux pour terminer sa semaine de boulot et démarrer un festival.

Juste à côté sous l’immense Dôme, c’est à Breton de prendre la suite. Connu pour leur énergie brute et communicative, Breton est le parfait complètement aux premières émotions folk vécues juste avant. Un réveil à mettre en déroute le plus noir des cafés. Prodige de la scène rock anglaise, les cinq membres de ce collectif multi-intrulentiste proposent une musique aux sonorités dark et puissantes où se mêlent pop futuriste, beats hip-hop et ambiance post-dubstep. Toujours aussi inspiré et rageur, le groupe offre comme à leur habitude une expérience hypnotique et sans limite. Ce nouveau concert pour leur deuxième album vécu dans le cadre intimiste de la Villa Schweppes prend une toute autre empleur, fort agréable, avec le bouillonnant public, déjà bien nombreux. Solidays part très fort.

Synapson pour un live électro de foufou

Pas le temps de se reposer. Direction la Green Room pour le live de Synapson. Quel bonheur de voir des lives d’artistes électro au lieu de DJ set parfois fumant. Pourquoi venir en festival pour danser sur un mec qui passe les mêmes sons que toi en soirée vraiment ? Synapson c’est du coup une bien belle performance et la meilleure émotion de cette Green Room durant tout le festival. D’origine parisienne, ce duo composé d’Alexandre et de Paul revendique l’état d’esprit “dandy chic” mais c’est surtout la tonalité décalé qui interpelle. Leur musique teintée de jazz, proche de la deep house, est un petit bijou pour les oreilles et pour les jambes. Alors on danse facilement dans cette Green Room bien remplie forcément.

Franz Ferdinand pour la tête d’affiche de cette année

Il y avait quand même de jolis noms dans cette édition 2014, mais de loin, la plus belle et la plus attendue était le concert de Franz Ferdinand sur la grande scène Paris. Pour sa première fois à Longchamp (chose impensable tellement ils ont roulé leurs bosses sur les festivals français depuis tant d’années), le quatuor écossais débarque enfin à Longchamp pour présenter son dernier album Right Thoughs, Right Words, Right Action, enfin celui de l’année dernière. Mais pas que. Avec tous leurs tubes dans leurs valises, Franz Ferdinand déroule sur scène son rock énergique à base de riffs cinglants et de basses groovy avec pour seul objectif de s’amuser et d’amuser son public. Comme le prouve cet album live enregistre au London Roundhouse à la suite. Un set quasi identique (dites moi si je me trompe). Impressionnant de franche camaraderie tout le long du set, c’est la bonne pioche de cette édition. Franz Ferdinand est ma valeur sûre, Yoshi à Mario Kart. Merci Alex, Nick, Paul, Bob et Andy Knowles.

N’oublions pas l’hommage aux bénévoles avant la montée sur scène des Franz Ferdinand. Moment spécial et spécifique du Solidays : remercier tous ceux qui travaillent tant durant le week-end pour nous. Des bénévoles montent donc sur scène invités par Luc Barruet le programmateur de Solidays et on se laisse à chanter I Will Survive comme chaque année. On s’en fout, c’est convivial. C’est la meilleure idée de ce festival et certains feraient bien de prendre exemple.

bénévoles solidays

franz ferdinand solidays

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