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L’élégance du silence

C’est le chuchotement lancinant, c’est ce refrain doux qui peu à peu nous envahi, c’est le petit tour dans les nuages à la quête de mélodies virevoltantes et de voix singulières qui nous amènes à cette nouvelle petite sélection. 

On commence ce voyage avec Tashi Tsomo, son morceau y1 et … c’est tout ce que je peux vous dire, car cela ressemble plus à quelqu’un qui a posé sa voix sur une intru un soir dans son dortoir de Fac. Mais bon, que voulez-vous, sa voix fragile rend tellement bien. Tashi, si tu nous entends t’entendre, fais-nous signe.

On passe à une voix plus masculine, les deux frères Michael et David Champion aka Champs. reviennent. Après un premier album très réussi Down Like Gold les voici avec Vamala, désignant les tempêtes par les pécheures de l’île Wight, qui est … leur maison. Ils délivrent une folk/pop marquée par cette voix très CITIZENS! et dont le refrain n’arrive plus à s’échapper une fois immiscé.

Curieux mélange imaginé et transformé par Complicated Animals qu’est de lier Bossa Nova et pop indé. La brésilienne Monica Da Silva accompagnée du producteur américain Chad Alger viennent de sortir In this game, Ep de six titres dont est extrait Phoenix.

On reste en Amérique latine avec l’argentine Tei Shi (bien qu’elle vive à Brooklyn) et le magnifique remix du duo londonien Honne sur son morceau Basically, lui ajoutant encore plus ce côté sexe / drap de soie / coucher de soleil en juillet qui ne lui manquait pourtant pas mais qui est du coup sublimé.

Une fois n’est pas coutume Rosinha de Valencia et son Summertime n’est pas un morceau récent. Compositeur, arrangeur et musicienne, elle est considérée comme une des meilleures guitaristes acoustiques brésiliennes et a laissé une trace indélébile dans le folklore locale et plus encore. Après 12 de coma elle s’est éteinte en 2004. Une artiste à redécouvrir.

Si vous connaissez déjà Van She, Tear Council devrait vous parler puisque c’est le nouveau projet de l’australien Matt Van Schie accompagné ici de Michael Di Francesco aka Touch Sensitive (un habitué des compilations Future Classic). Du coup c’est les yeux fermés et les esgourdes grandes ouvertes qu’on accueille ce morceau smooth et ses grooves lo-fi.

Le lyonnais, Moi je et son saxo nous transporte sur cette house funk qui te donne envie de tressauter en maillot sur une piste de danse sablonneuse.

C’est le 12 mai qu’on pourra se précipiter sur Landscape Dream album folk pop dont Understood est tiré. Abram Shook signe là un deuxième album après son odyssée spirituelle Sun Marquee. A suivre de près.

La pop australienne se porte toujours aussi bien et San Cisco ne démérite toujours pas. C’est joyeux, ça sent la barbe à papa et ça fait du bien à la tête. Leur nouvel album sort le 17 mai chez tout les bons dealers de zic.

Comme quoi il n’y a pas que de la techno à Detroit, Gosh Pith arrive tambour battant avec Prints. Ça sent très bon pour eux, quand on voit qu’ils ont participé au projet de reprises de Nirvana initié par l’excellent site Pigeons&Planes.

James Rod est sur les traces de Todd Terje et on peut dire que cela s’entend. Son Guitar Dynasty entraîne pendant 9 minutes de synthés et de pop pop pooop pooop pooop obsédants.

Ensuite, l’anglais The Reflex nous embarque pour un voyage retro-futuriste avec un remix/re-edit du morceaux Rapture de Blondie.

Artiste montant, MR•CAR/\\ACK (Mr Carmack) n’est pas signé mais mon petit doigt me dit que ça n’est plus qu’une question de jours, d’heures, de minutes… Il déconstruit ici le tube d’O.T. Genasis qui pousse à s’en mettre plein le nez avec I’m in love with the CoCo (c’est mal hein).

La musique du russe Computer Graphics est plus psychiatrique qu’électronique et elle tâche énormément, de plus elle est une magnifique introduction au morceau Scatterbrain de Kingbastard qui achève finalement le peu de matière grise qui pouvait encore subsister.

On fini (enfin) avec Ce soir je bois de l’EP GalaktoBoureko (non pas le gâteau grec) du groupe Ödland datant de 2013 et à la forte odeur d’Europe de l’Est.

Elegance

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