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Sur la Route du Rock

Les patrons Protomartyr et Slowdive

L’arrivée est ensoleillée mais très boueuse pour Anna Calvi et ce deuxième jour à guichet fermé de La Route du Rock. C’est surtout Protomartyr que je ne voulais pas rater. Du post-punk heurté et violent sur album qui prend une puissance punk sur scène. Tout jeune quatuor de la scène rock de Détroit, Protomartyr est le bon mix entre The Stooges et The Fall, entre punk et énergie de madchester. Ce rock industriel dévaste tout sur son passage. Le spleen de Protomartyr tient droit dans ses bottes pour un beau moment de révolte furieuse. Idéal sur la petite scène devant une petite foule bien compacte. L’album Under Color of Official Right tient toutes ses belles promesses sur scène. Belle bouffée d’air.

20 ans après sa séparation, voilà que Slowdive se reforme pour une tournée estivale et une date exceptionnelle à La Route du Rock. Etonnants fans de la première qui se massent devant la grande scène pour ne pas rater de l’évènement. Ptet même plus présents que les fans de Portishead, en tout cas plus visibles. J’ai bien fait de réviser mes classiques avant de venir en tout cas. Bien fait aussi de n’avoir pas filé au bar et d’avoir assisté à ce très grand concert ! Bien que pas fan du noisy et shoegaze, c’est avec étonnement que je me suis resté là, comme un grand con, happé par les mélodies rock de Slowdive. Il semblerait que les tubes soient tous passées. J’en ai aucune idée. J’ai profité pleinement de cette ambiance de spleen mélodique et romantiquement noir. La distorsion des guitares n’a jamais été aussi belle. Une atmosphère rock pleine d’émotion. Du coup, tout paraît terne et lisse après ce beau concert. Compliqué de rester concentrer devant la lenteur et le mauvais son de Portishead…

La folie de Liars et la soirée folle de Moderat

Leur dernier album MESS est un grand album. C’est alors sans hésiter que je me place tout devant la grande scène pour assiter au joyeux bordel de Liars. Le trio américain débarque bras en l’air devant un public déjà conquis. Le chanteur Angus Andrew masqué tel l’Epouvantail de Batman, à l’image de la cover de leur album, distille de sa voix forte et criarde une folie communicative. Complètement barré et malsain. D’abord brouillon, le concert s’en va dans un désordre musical bien carré. Entre rock électrique et rock synthéthique, la musique reste sauvage, incisive et dansante. Wow.

Le temps de prolonger la fête avec une chenille géante vient le tour de l’autre grosse tête d’affiche de cette édition : le supergroupe de l’électro Moderat. Sans problème et habituer à cette situation, le trio prend le relai à gros coups de beat électro. Une ambiance plus planante mais tout aussi dansante. La fusion des styles et des talents entre le duo Modeselektor et Apparat rythme cette fin de soirée folle. Un joli mélange entre la bass music et les rythmiques infernales des premiers et l’electronica sensible du second. La musique de Moderat prend une dimension mystique grâce à une scénographie cruciforme laissant apparaître des projections vidéo toujours aussi impressionnant. ReWow.


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