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Mes folles aventures à We Love Green 2014

Après avoir fait faux bond l’année dernière, We Love Green est de retour dans le Parc de Bagatelle pour remettre la musique au vert. Et pour cette nouvelle édition, le festival écolo a mis de belles fleurs dans le vase niveau programmation. Deux jours de festival qui ont résonné aux sons de Foals, Lorde, London Grammar, Joakim ou de Jungle pour ne citer qu’eux. Les gentils de Green Room Session m’ont filé des places, alors je vous raconte comment c’était.

Jour 1 : Du monde en veux-tu en voilà, mais bisou la nouvelle scène des DJ

Premier jour ensoleillé, bonheur sur le chemin du Parc de Bagatelle. Problème, déjà beaucoup de monde aux navettes. Je me retrouve à m’y rendre à pied du coup, profitant des rayons chaleureux, déambulant dans le Parc, joyeux mais me perdant forcément. Problème aucune signalisation sur le chemin. Arrivé sur place, une queue gigantesque à l’entrée. Gros, voir énorme succès, pour cette nouvelle édition du We Love Green. Premier jour complet et selon des dires, plus de monde que la jauge prévue. Et forcément tout ce beau petit monde a blindé scène principale, bars, stands, toilettes… durant toute la journée. Beaucoup était “vert de rage” de voir un public si nombreux *badumtss* Des queues à impressionner même les pornstars les plus courageuses Du monde en veux-tu en voilà qui gâche surtout le plaisir de la scène principale quasi impraticable en fin de journée. Passons les critiques pour nous concentrer sur l’essentiel : les concerts.

A l’heure du goûter, c’est Joakim qui enchante la scène principale. Ecoutons donc le premier live de son nouvel et fabuleux album Tropics of Love. Joakim, ce grand monsieur de l’electro française, livre un set lumineux et contemplatif, façon cold wave saupoudré de synthé tropicaux et de beat électro chaleureux. Idéal à écouter allongé dans l’herbe. A peine terminé, direction le set de The 2 Bears sur la nouvelle et petite scène électro. Quelle bonne idée ! Le duo composé de Raf Rundell, co-fondateur du label 1965, et de Joe Goddard, l’un des membres de Hot Chip, balance des titres entre 2-step, house, soul et hip hop. Et c’est surtout leur propres titres de leur album, comme Bear Hug ou Be Strong, qui ont fait danser la petite foule bien compacte. Comme des cerises sur le gâteau du goûter !

Après ces deux mises en bouche fort appétisantes, ce fut malheureusement une longue traversée du désert. Un Asgeir fort attendu avec son tube Going Home, mais mou au possible, ce n’est pas la musique que j’aurai voulu vivre sur le moent. Propre mais mou de mou. Certainement pas le bon horaire aussi à cause cette scène illuminée de soleil et sans scénographie motivante. Et ne parlons pas de Cat Power ensuite qui toute seule sur l’immensité de la grande scène faisait peine à voir. Même elle semblait s’ennuyer ferme. Une grande dame que j’attendais mais dont j’étais fort déçu, on se console au bar du coup. Mélancolisme et spleen à son zénith avec ces deux molles prestations, direction le set de DJ Tennis et de Luke Jenner. Oui, on est bien mieux sur la petite scène chaleureuse des DJ. Une techno bien sentie qui réveille comme il faut. Ouf.

Retour motivé sur la scène principale pour vivre la grosse tête d’affiche de la soirée, j’ai nommé London Grammar. Touché par leur prestation privée au Paris in Live by Virgin Radio de février dernier, j’ai comme une certaine envie de les revoir. Si leur mélancolie triomphe là où peinait celle de Cat Power, c’est que le jeune trio britannique est extrêmement attendu par la foule immense venue les voir, eux uniquement apparemment. Forcément cette mélancolie, ces mélodies dépouillées et graves sont magnifiées par la voix suave d’une Hannah Reid des grands soirs. Au début un peu timide, elle gagne en maturité tout le long du set. Une grande voix en plein air dans un Parc de Bagatelle en suspension servie par les impeccables Dan et Dot aux instruments à la musique. Une musique downtempo magnifié aussi par la douce lumière du soleil couchant et par un quatuor de cordes bienvenu.  Wasting My Young Years, Nightcall, Hey Now, Strong ou Sights, tous leurs tubes ravivent un public en grâce. Un beau moment. Pouce vert *badumtss*

La nuit est belle et bien tombée, et un autre évènement, plus personnel, me délaisse à d’autres activités du côté du bar. Une chose à fêter, histoire de bien finir sa soirée pour mieux revenir demain.

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